mercredi 30 mars 2016

Je balade l'ombre # 2


"A l'absence je ravis
Périmètre, surface
Et d'un bref calcul
Je disparais"
Fabrice Melquiot, Absence, Veux-tu ?

lundi 28 mars 2016

Je balade l'ombre # 1



"A l'absence je ravis
Périmètre, surface
Et d'un bref calcul
Je disparais"
Fabrice Melquiot, Absence, Veux-tu ?

vendredi 25 mars 2016

Le passage d'une image # 3


"La ligne n'est jamais régulière, le point, c'est seulement l'inflexion de la ligne.
Aussi bien, ce qui compte, ce ne sont pas les débuts ni les fins, mais le milieu. Les choses et les pensées poussent ou grandissent par le milieu, et c'est là qu'il faut s'installer, c'est toujours là que ça se plie."
Gilles Deleuze, Pourparlers

mercredi 23 mars 2016

Le passage d'une image # 2

 

"La ligne n'est jamais régulière, le point, c'est seulement l'inflexion de la ligne.
Aussi bien, ce qui compte, ce ne sont pas les débuts ni les fins, mais le milieu. Les choses et les pensées poussent ou grandissent par le milieu, et c'est là qu'il faut s'installer, c'est toujours là que ça se plie."
Gilles Deleuze, Pourparlers

lundi 21 mars 2016

Le passage d'une image # 1


"La ligne n'est jamais régulière, le point, c'est seulement l'inflexion de la ligne.
Aussi bien, ce qui compte, ce ne sont pas les débuts ni les fins, mais le milieu. Les choses et les pensées poussent ou grandissent par le milieu, et c'est là qu'il faut s'installer, c'est toujours là que ça se plie."
Gilles Deleuze, Pourparlers

dimanche 20 mars 2016

Aux frontières du cadre # 4


"Il faut apprendre à ne plus être soi-même. Il faut se laisser évaporer. Laisser ses muscles devenir inertes, respirer jusqu'à ce qu'on sente son âme s'écouler hors de soi, et puis fermer les yeux. On écarte les bras, on se laisse évaporer. Et alors, petit à petit, on s'élève."
Paul Auster, Mr Vertigo

vendredi 11 mars 2016

Le corps inachevé # 3



"Ce n'était pas ma vraie main. Mon cœur battait à tout rompre, envoyant mon sang à travers tout mon corps à une vitesse folle. Mon corps était une figure en plâtre, dans laquelle des sorciers avaient insufflé une vie d'emprunt. La flamme de la vie véritable était absente. Mes muscles truqués, mensongers se contentaient de se mouvoir. Je n'étais en fin de compte qu'une figurine temporaire destinée à quelques sacrifices."
Haruki Murakami, Saules aveugles, femme endormie

mercredi 9 mars 2016

Le corps inachevé # 2



"Ce n'était pas ma vraie main. Mon cœur battait à tout rompre, envoyant mon sang à travers tout mon corps à une vitesse folle. Mon corps était une figure en plâtre, dans laquelle des sorciers avaient insufflé une vie d'emprunt. La flamme de la vie véritable était absente. Mes muscles truqués, mensongers se contentaient de se mouvoir. Je n'étais en fin de compte qu'une figurine temporaire destinée à quelques sacrifices."
Haruki Murakami, Saules aveugles, femme endormie

lundi 7 mars 2016

Le corps inachevé # 1


"Ce n'était pas ma vraie main. Mon cœur battait à tout rompre, envoyant mon sang à travers tout mon corps à une vitesse folle. Mon corps était une figure en plâtre, dans laquelle des sorciers avaient insufflé une vie d'emprunt. La flamme de la vie véritable était absente. Mes muscles truqués, mensongers se contentaient de se mouvoir. Je n'étais en fin de compte qu'une figurine temporaire destinée à quelques sacrifices."
Haruki Murakami, Saules aveugles, femme endormie

vendredi 4 mars 2016

Semaine bleue # 3



Le bleu est la seule couleur qui, à tous ses degrés, conserve sa propre individualité. Prenez le bleu à ses diverses nuances, de la plus foncée à la plus claire, ce sera toujours du bleu, alors que le jaune noircit dans les ombres et s'éteint dans les clairs, que le rouge foncé devient brun et que, dilué dans le blanc, ce n'est plus du rouge, mais une autre couleur : le rose. 
Raoul Dufy

mercredi 2 mars 2016

Semaine bleue # 2


Le bleu est la seule couleur qui, à tous ses degrés, conserve sa propre individualité. Prenez le bleu à ses diverses nuances, de la plus foncée à la plus claire, ce sera toujours du bleu, alors que le jaune noircit dans les ombres et s'éteint dans les clairs, que le rouge foncé devient brun et que, dilué dans le blanc, ce n'est plus du rouge, mais une autre couleur : le rose.
Raoul Dufy